Né en 1940, Dahir livre ici un témoignage exceptionnel sur les rafles, les camps, les exécutions et les divisions forcées opérées en 1967.
Installé ensuite à Balbala, Ibrahim raconte les files, les contrôles, la peur de ne pas avoir de papiers, les humiliations, mais aussi la manière dont cette époque a forgé chez lui un profond attachement à la nation.
Dans ce témoignage fort, Sahra raconte la terreur quotidienne, les échanges discrets entre familles séparées, et le choc du jour où elle aperçoit le drapeau de l’indépendance.
Khayre raconte les barbelés, la mort de son frère, les files d’attente sous les arbres, les exécutions à l’aube, les soldats sans pitié, les cadavres enterrés en silence.
Ciye raconte ici, sans détour, ce qu’il a vu à EEGA : les exécutions quotidiennes, les files de prisonniers bâillonnés, les corps tombant sous les cris, les odeurs, le silence forcé.